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Depuis 20 ans, « Le Clos Margis » a pris place rue de Genève, non loin de la rue de Bruxelles,
des écoles Les Hayes et Jean Macé et du Centre Communal d’Action Sociale.
Un large patio, destiné à l’accueil et l’orientation des adhérents, vous conduit sur trois salles
d’activités, une salle informatique et des bureaux réservés à l’équipe d’animation.
Au fil du temps, cette structure a été successivement une maison de quartier, un centre socio-
culturel, un centre social, une maison pour tous, pour redevenir en 2009, l’un des deux centres
sociaux de la ville, dont la gestion a été confiée à l’ADPEP 28 (association départementale des
pupilles de l’enseignement public). L’endroit est convivial, généreux, dynamique et nombreux
sont les Lucéens qui ont participé aux activités du Clos Margis depuis son ouverture.L’aventure
a commencé en 1992 sous l’impulsion de James Benoist, Maire de l’époque et de son Conseil
Municipal qui décident de la construction d’un équipement de proximité destiné à l’accueil et
l’accompagnement social, culturel et éducatif ouvert à tous.
Cette structure, qui réunit toutes les générations, a connu de multiples fonctionnements. Avec les années, Le Clos Margis est devenu un lieu de
convivialité au plus près des habitants qui vise à développer le lien social, la mixité, à renforcer les solidarités entre les générations et où l’ac-
cueil de tous est une priorité. Nombreux sont ceux qui se souviennent des aventures vécues à l’occasion de leur participation au Téléthon où il
fallait rejoindre Paris en tandem ou en roller, vendre des tricots et où les promesses de dons récoltées atteignaient plus de 40 000 francs en
1996…
C’est aussi le Clos Margis qui organise et coordonne les fêtes du quartier de Bruxelles depuis 20 ans. Ces évènements ont mobilisé et mobili-
sent toujours les adhérents, toujours volontaires. Depuis 20 ans, chaque semaine, de nombreuses activités sont mises en place.
Certaines existent depuis sa création, d’autres ont subi des interruptions ou ont disparu, de nouvelles font régulièrement leur apparition…Le
Clos Margis sait s’adapter à l’air du temps, aux souhaits des habitants qui le fréquentent.. Parmi les nombreuses activités, on peut citer l’alpha-
bétisation, les activités petite enfance, les projets des jeunes, les jeux de cartes, les repas, le club pyramide, les loisirs créatifs, le patchwork, la
peinture….
Chaque été, le Clos Margis organise également des séjours, pour les jeunes et pour les familles. Certains se souviendront sans doute des cara-
vanes à Brou et à Cloyes qui permettent aux familles de prendre l’air de la campagne pendant quelques jours, des séjours sous toile de tente
ou en mobil-homes où toutes les mers bordant la France ont été visitées…Pour célébrer cet anniversaire, le samedi 15 décembre dernier, une
journée a été organisée avec l’inauguration d’une exposition rétrospective en fin de matinée, suivie d’un déjeuner sur le principe d’une auber-
ge espagnole puis d’une après-midi ludique où certaines des activités, aujourd’hui disparues, ont été revisitées. La journée s’est clôturée au-
tour d’un repas et d’une soirée dansante.
L’exposition photos, illustrant 20 ans d’aventures, était visible au Clos Margis jusqu’à la fin de l’année. Longue vie au Clos Margis…
Le Clos Margis fête ses 20 ans !
Pouvez vous vous présenter?
Je m’appel Benjamin Taillard, j’ai 27 ans , je suis salarié
aux PEP28 depuis bientôt 3 ans. Je suis entré aux PEP28
avec le BAFA. En fin de 3°, je me suis orienté vers un BEP
d’électrotechnique, puis vers un BTS. A cette époque, je me suis ques-
tionné et j’ai décidé de me réorienter vers l’animation. C’était un do-
maine dans lequel j’étais saisonnier à Lucé depuis 7 ans.
Quel a été votre parcours au sein des PEP28 ?
J’ai commencé sur l’action du programme de réussite éducative pour
les PEP28, à Lucé. Cela me permettait de travailler tous les après-midi.
Le but était d’accompagner des élèves de maternelle déscolarisés à
réintégrer l’école. En parallèle, je prenais en charge l’aide aux devoirs
pour les PEP dans un collège de Chartres et j’étais animateur à L’ALSH
de Morancez.
J’ai entendu dire que l’association des PEP28 recherchait des personnes
souhaitant se professionnaliser. Je suis donc entré aux PEP28 pour bé-
néficier d’un contrat me permettant de passer un diplôme dans l’ani-
mation. Je suis entré en formation BPJEPS en février. J’ai achevé cette
formation en septembre 2012.
Aujourd’hui, avec cette formation, quelles sont tes compétences ?
Je suis maintenant animateur professionnel, je peux encadrer des
Interview de Benjamin Taillard: Animateur récemment diplômé
enfants en tant animateur ou directeur de structures de plus de
80 enfants . Je peux aussi encadrer d’autres publics: de la petite
enfance aux personnes âgées, car c’est un BPJEPS LTP (loisirs tous
publics)
Comment définiriez vous votre parcours ?
En 3 ans, j’ai pu me professionnaliser. En général on met plus de
temps. J’ai eu de la chance. Avec le contrat CAE-CUI, j’ai pu passer
ce diplôme en ayant quand même un salaire à côté. La plupart
des autres associations n me le proposait pas.
Quelle suite souhaitez-vous ?
J’aimerais pouvoir faire un temps plein car je suis aujourd’hui à
30h. Je voudrais faire encore 1 an ou 2 comme animateur puis
prendre la direction d’un accueil de loisirs sur l’agglomération
Chartraine.
Quelques mots de conclusion, Benjamin?
Pouvoir se former ça vous permet d’apprendre sur vous-même,
de se remettre en question, de voir les choses autrement. J’ai
appris que monter un projet prend du temps, et qu’il faut
convaincre pour qu’il puisse se réalisé.